Chaque marque a une identité bien définie, avec des valeurs spécifiques qui se reflètent dans l'offre de produits, les caractéristiques et le design, ainsi que dans les mécanismes de communication.
Nous restons convaincus que notre modèle économique équilibré associant croissance rentable et démarche résolument responsable, est créateur de valeur pour tous et s’inscrit pleinement dans notre contribution au mieux-vivre dans les foyers du monde entier.
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Ventes et informations financières des 9 mois 2024
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ESG INVESTOR DAY
Ventes provisoires 2024
À l’occasion de la Semaine de l’Industrie, rencontre avec Richard Lelièvre qui a rejoint le Groupe SEB en avril 2023, en tant que DG Industrie. Quand il a commencé sa carrière, c’est tout naturellement vers l’industrie qu’il s’est tourné. Il faut dire que tout l’y incitait. Sa formation, d’abord : Ingénieur Arts et Métiers. Sa spécialité d’ingénieur portait d’ailleurs sur « l’automatisation et l’électronique, c’est-à-dire la robotisation ». Et puis son parcours. Une première expérience en Chine dans des fonctions industrielles et Supply Chain, puis un retour en Europe. S’en suit un long parcours au cours duquel il occupe des fonctions de Directeur Industriel et de Directeur Général Activités, qui l’amènent en France et aux Etats-Unis. Richard Lelièvre rejoint ensuite, en 2016, le Groupe Bostik, spécialisé dans les adhésifs et plus connu du grand public pour ses marques telles que Sader, Quelid, Mem, ou bien Den Braven.
Un engagement fort dans l’industrie
Là, un petit quelque chose dans son parcours le rapproche déjà, l’air de rien, du Groupe SEB. Car à cette époque, Bostik — qui a, hasard ou coïncidence, des clients dans les biens de consommation durables — connaît une forte croissance, notamment par le biais d’acquisitions. Un dynamisme qu’il faut savoir gérer, quand on est Directeur Général d’une des quatre divisions et qu’on assure en même temps la direction des opérations pour une trentaine d'usines dans le monde. Une expérience qui va bientôt lui être très utile ailleurs. Son goût « pour les belles machineries industrielles », et pour « des marques iconiques connues dans le monde entier » va le convaincre : quand le Groupe SEB frappe à sa porte, il n’a pas la moindre hésitation. Entre l’envie d’un nouveau grand défi, et le désir de s’immerger dans une culture encore plus internationale, entièrement tournée vers l’innovation et la passion… cette collaboration sonne comme une évidence.
Sa fonction ? Très transverse
Les premiers mois passés au sein du Groupe renforcent sa conviction qu’il est dans l’aventure SEB pour faire avancer l’entreprise dans la bonne direction, précisément là où on l’attend, en termes d’opérations industrielles et de Supply Chain. Concrètement, « mon périmètre comprend l’ensemble des Achats (directs et indirects), les opérations industrielles — tant les usines que la sous-traitance —, mais aussi la Supply Chain, la Qualité, la Santé-Sécurité, et l’efficacité industrielle ». Bref, le cœur de l’entreprise, et un travail très divers, et forcément exigeant, qui nécessite de jongler constamment « entre des impératifs à court et à long terme, entre les chiffres et le terrain ».
Un quotidien fait de terrain
En réalité, Richard est rarement dans son bureau, et très souvent à la rencontre de ses équipes, d’experts, de spécialistes, d’opérateurs aussi. « C’est un métier transverse où il faut savoir être exigeant, déléguer et faire confiance aux gens », aime-t-il à rappeler. C’est aussi une fonction qui implique de voyager, beaucoup, ne serait-ce que pour dresser un état des lieux… la première étape de sa feuille de route. « En six mois, j’ai dû visiter 70 % des sites. J’ai déjà été deux fois en Chine, une fois au Vietnam, trois fois en Allemagne, et la semaine prochaine, je pars au Brésil et en Colombie ». Car son travail consiste aussi à s’assurer que les standards et la stratégie du Groupe sont appliqués partout.
Après cette phase de rencontres et d’observations, mais aussi de réflexions, viendra le temps, en 2024, de la nouvelle ambition, qui portera sa patte et celle de ses équipes, « pour réorienter le cap et la stratégie », et pour que le Groupe reste extrêmement agile et compétitif. « On a des atouts importants à faire valoir, pas seulement nos marques, nos produits, ou notre histoire, mais aussi à travers notre empreinte industrielle, avec 41 sites et une présence sur cinq continents qui nous offrent un ancrage local, une souplesse unique et une forte réactivité, bienvenue en cas de crise ». Sans oublier un autre atout majeur, parfois oublié : « Nous n’externalisons que 30 % environ de notre production, les 70 % restant sont intégralement fabriqués dans nos usines, et c’est un niveau qui n’a pas d’équivalent dans notre secteur ».
Ce faible niveau « d’outsourcing » permet de mieux contrôler la Supply Chain et d’être en meilleure position pour atteindre les objectifs de recyclabilité et de RSE, autres enjeux majeurs, dans les années qui viennent. « Alors que se profile la COP28, il est impératif pour nous de rester compétitifs et de tenir nos engagements en matière de décarbonation, à horizon 2030 et 2050 ; engagements que nous annoncerons dans les prochains mois. »
Des missions où les attentes sont très fortes et qui le tiennent particulièrement en haleine la journée. Alors, le soir venu, il faut bien souffler un peu. Quand il est de retour chez lui, Richard Lelièvre retrouve avec plaisir sa famille. Mais il n’en a pas fini pour autant avec le Groupe SEB. Sur la table de la cuisine, trône souvent une Cocotte-Minute®, quand ce n’est pas le Cookeo… que lui et les siens affectionnent particulièrement !